La partie supérieure réservée au métropolitain est constituée d'un tablier métallique sur piliers en fonte espacés de 6 mètres.
La décoration
Jean-Camille Formigé architecte de la Ville de Paris se voit confier la décoration de l'ouvrage, il est à noter qu'il conduit simultanément la décoration du viaduc d'Austerlitz. Il va utiliser les talents de trois sculpteurs. Gustave Michel réalisera les groupes en fonte situés dans l'axe des piles, aux naissances des arcs ; il s'agit de deux ensembles, reproduits quatre fois, qui représentent l'un des "nautes" [ HYPERLINK "https://www.histoire-en-ligne.com/article.php3?id_article=71" l "nb2#nb2" 2], l'autre des "forgerons-riveurs".
Jules Coutan exécutera deux allégories représentant la « Seine » et le « Travail », A. Injalbert accomplira celles représentant l'« Electricité » et le « Commerce ».
La décoration très ouvragée des colonnettes supportant le viaduc du métropolitain a malheureusement disparu au cours des années 1930-1940 lors du renforcement de l'ouvrage.
Terminé en 1905, ce pont longtemps appelé viaduc de Passy a été rebaptisé en 1949 pont de Bir-Hakeim en souvenir de la victoire du général Koenig en Libye en 1942. Il est inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques.
Pont de Bercy
Avant 1832 la traversée de la Seine à la hauteur de Bercy s'effectuait avec un bac. Il a été remplacé par un pont suspendu de trois travées construit par Bavard et Vergès, il fût inauguré par HYPERLINK "https://www.histoire-en-ligne.com/article.php3?id_article=209" Louis-Philippe 1er le 24 janvier 1832.
La traversée de ce pont a été payante jusqu'en 1861 : 1 sou par piéton, 3 par voitures à deux roues et 5 par voitures à quatre roues.
Le trafic étant tellement important, que par crainte d'effondrement on songa à son remplacement par un pont de pierre, mais la venue de la Révolution mit fin à ce projet
La reconstruction de ce pont eut lieu sous le Second Empire de 1863 à 1864, il fût appelé "le pont de la gare".